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LinuxFocus, on ne s'en lasse pas ! |
Ce n'est pas la première fois que XFree86, l'implémentation de X11 pour Linux, se retrouve sur la sellette. Vous avez probablement déjà entendu dire que le support réseau rendait le protocole trop lent, ce qui se révèle absolument erroné ! S'il est possible en effet que X11 soit lent, la faute en incombe bien souvent au pilote de la carte graphique : il est donc plus qu'important de nos jours, de bien choisir sa carte pour bénéficier au mieux de l'accélération 3D, car le développement des différents pilotes est inégal.
Certes un grief récurrent est la faible réactivité face à l'apparition de nouveau matériel, mais la polémique actuelle porte sur un sujet autrement plus grave. Depuis fin Janvier, l'équipe des développeurs de XFree86 a annoncé un changement de licence, qui suscite les plus vives réactions dans la communauté du libre.
Cette révision de la licence a été officiellement initiée dans le but d'assurer aux contributeurs du projet un juste reconnaissance de leur travail.
Or, cette licence est incompatible avec la GPL, et si elle permet aujourd'hui à ses initiateurs de faire parler d'eux, elle risque surtout à terme de plonger le projet dans l'isolement. Nombre de distributions majeures (Mandrake, Gentoo, Debian) ont d'ores et déjà pris le parti de ne pas intégrer la nouvelle mouture de Xfree86 (4.4.0).
Au coeur des débats, la nouvelle "clause publicitaire" qui impose de mentionner explicitement l'inclusion du programme pour pouvoir le distribuer. Qu'est-ce à dire ? Imaginez un peu que tous les logiciels communément utilisés avec Linux (KDE, Xfce, Gimp, Qt, Gtk, etc.) imposent la même mention, la liste serait interminable... Pis encore, il faudrait aussi demander une autorisation écrite pour utiliser leur nom dans toute publicité. Récapitulons : pour distribuer XFree86, il faut le mentionner explicitement, ce qui est une forme de publicité, et une telle publicité n'est possible sans autorisation écrite de leur part. Autrement dit, l'on aura à demander formellement la permission par écrit à l'équipe des développeurs XFree86 à chaque fois que l'on voudra diffuser le programme.
Que devons-nous retenir de celà ? Eh bien, les logiciels libres ont leurs propres cycles de vie (et parfois certains "meurent" !). Et si XFree86 vient à tomber en désuétude, il y'a fort à parier que d'autres implémentations de X11 seront à même de reprendre le flambeau... peut-être freedesktop !?. Enfin et surtout, l'écriture d'une licence est un art délicat. Donc, dans le cadre de vos développements, vous avez tout intérêt à placer vos logiciels sous une des licences disponibles sur http://www.gnu.org/licenses/licenses.html ou http://creativecommons.org/.
-- Guido Socher
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Voici une solution pratique pour surveiller la température de vos serveurs distants. Les nouvelles cartes mères sont le plus souvent dotées de capteurs de température. Et même pour des machines plus anciennes, il est encore probable que vous puissiez le faire sans ajout de matériel.
Par exemple, si vous avez un disque qui supporte la technologie "S.M.A.R.T.", ce dernier comporte un capteur de température : vous pouvez connaître sa valeur avec la commande "smartctl -a /dev/hdX" (/dev/hda pour le premier disque IDE !..). Un problème de ventilation dans le boîtier aura le même effet qu'une défaillance du disque : l'élévation de la température. Autrement dit, si vous constatez une température anormalement haute sur un disque SMART, vous savez alors que votre machine a un problème !
193 Load_Cycle_Count 0x0032 253 253 000 Old_age Always - 379 194 Temperature_Celsius 0x0032 253 253 000 Old_age Always - 45 195 Hardware_ECC_Recovered 0x000a 253 252 000 Old_age Always - 0
Vous avez ci-dessus un exemple de la sortie du programme smartctl. Ce dernier fait partie du paquetage smartmontools (outils de surveillance SMART), disponible sur http://smartmontools.sourceforge.net/.
Il existe en outre un autre utilitaire, plus sommaire que smartctl puisque destiné à lire uniquement la température. Vous trouverez toutes les informations nécessaires ici :
http://coredump.free.fr/linux/hddtemp.php
Enfin, pour la bonne bouche, voici un exemple d'utilisation :
#hddtemp /dev/hda /dev/hda: ST94011A: 45 C
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